Zoom sur le dernier rapport du GIEC constat sans appel : les conséquences du réchauffement s’accélèrent ! Les modifications climatiques vont affecter les glaciers, les terres gelées, les océans, l’eau potable, et les vivants qui dépendent de ces écosystèmes. Une adaptation est possible pour protéger les populations et adapter tous les secteurs de l’économie aux futures conditions climatiques. Un rapport qui fait se questionner de nombreuses entreprises sur leur impact environnemental et leur adaptation aux changements à venir. Il est encore temps d’agir !

Zoom sur le dernier rapport GIEC du 25 septembre 2019 qui dresse un constat sans appel : le réchauffement climatique impacte fortement les océans !

LE GIEC, KEZAKO ?

C’est un groupe intergouvernemental d’experts qui travaillent sur l’évolution du climat à l’initiative de l’ONU qui le mandate sur des questions relatives au réchauffement climatique. Ce groupe pluridisciplinaire réunit les meilleurs scientifiques dans leur domaine. Il s’appuie sur la somme des études scientifiques menées à travers le monde, et publie régulièrement des rapports.

source: GIEC (temps de visionnage de la vidéo: 4’25)

CE QU’IL FAUT RETENIR

Les changements climatiques sont responsables de l’actuelle fonte des glaciers, du manteau neigeux et viendront endommager fortement le permafrost ( sol perpétuellement gelé des régions arctiques ). Le niveau de la mer monte de plus en plus et elle se réchauffe. L’absorption croissante de CO2 dans l’océan a entraîné une acidification qui s’accélère. Cela cause de nombreux dommages sur le système océanique et la biodiversité marine.

Cette dégradation des écosystèmes démultiplie les risques pesant sur les populations, en entraînant une dégradation de la pêche, des dommages sur les infrastructures, les routes et les transports causés par l’instabilité des sols, des problèmes sur l’approvisionnement en eau et en énergie, des impacts sur la santé humaine, sur l’agriculture, la chaîne alimentaire ou encore sur le développement du commerce et du tourisme.

 

  • Si le niveau de l’eau mondiale montait d’1m, cela pourrait causer la disparition de nombreuses villes côtières, notamment de Shanghaï, New York, Amsterdam, la Nouvelle Orléans…
  • Plus d’1 milliard de personnes pourraient vivre sur des zones côtières inondables d’ici 2050
  • Le Bangladesh connaîtra le déplacement de 35 millions de personnes et 18 % du pays sera submergé
  •  La fonte du permafrost libère le méthane emprisonné dans ces sols gelés. Cette quantité de gaz à effet de serre accentuera le réchauffement climatique.

UNE ADAPTATION POSSIBLE À CERTAINES CONDITIONS

Le rapport et ses conclusions accablantes résonnent comme un nouvel appel à la mobilisation, pour atténuer le changement climatique mais aussi pour nous y préparer et nous y adapter.

Au-delà du diagnostic, les scientifiques nous apportent une nouvelle démonstration que le climat et la biodiversité ne sont pas des défis distincts mais un seul et même combat pour la transition écologique, dans lequel la lutte contre le réchauffement climatique et la protection du vivant sont interdépendants.

Le temps n’est plus seulement aux alertes, il est maintenant à l’action !

Les solutions existent :

La gestion de la pêche, de la pollution, de la démographie et de la pauvreté peuvent réduire la vulnérabilité des écosystèmes océaniques et des communautés humaines qui en dépendent.

L’adaptation sur les productions marines et la biodiversité ne sera efficace qu’en cas de réduction ambitieuse des émissions de CO2.

Les mesures d’adaptation des régions côtières, qu’il s’agisse du maintien de la ligne de côte ou de la relocalisation des personnes et des activités, vont de l’ingénierie des infrastructures bâties à leur intégration aux écosystèmes.

La restauration des habitats naturels, surtout ceux couverts de végétation (mangroves, herbiers marins…), peut soutenir la biodiversité et améliorer les moyens de subsistance, en particulier la pêche, générer des avantages économiques, stocker du carbone, et aider à renforcer la résilience des communautés dépendantes des côtes et vulnérables à la hausse du niveau de la mer et aux phénomènes météorologiques extrêmes.