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La démarche Net Zero Initiative

Net Zero Initiative racontée par Decathlon

Qu’est-ce que NZI ?

NZI est une démarche initiée depuis juin 2018 par le cabinet de conseil Carbone 4. Le référentiel Net Zéro Initiative a été publié en 2020 afin de proposer un langage commun à tous les acteurs souhaitant mener leur action climatique de manière sincère, ambitieuse et transparente en vue de l’atteinte du zéro émission nette mondial.

Un travail collectif au service de la transition.

Comment définir le juste niveau de contribution des entreprises à la neutralité carbone mondiale de 2050 ? Afin d’apporter une réponse collective à cet enjeu, basée sur des critères scientifiques, DECATHLON devient partenaire du projet Net Zéro Initiative (NZI). L’objectif ? En collaboration avec une douzaine d’entreprises pionnières et avec l’appui d’un conseil scientifique international, l’ambition est de se doter d’un référentiel commun permettant de définir la juste contribution des entreprises pour l’atteinte collective du net zéro planétaire, en termes de réduction d’émissions, d’émissions évitées et de développement de puits de carbone.

 

« Notre volonté est de collaborer avec un ensemble de parties prenantes pour s’assurer que DECATHLON emprunte la bonne voie et contribue au défi mondial que représente la neutralité carbone. »

Emilie Aubry, leader enjeu Climat pour DECATHLON

 

Quels sont les principes du référentiel NZI ?

Le référentiel Net Zéro Initiative offre aux organisations une manière de décrire et d’organiser leur action climat en vue de maximiser leur contribution à la neutralité ́ carbone mondiale.

Le référentiel se base sur 5 principes clés :

  1. Le mot « neutralité carbone » (ou « net zéro ») désigne uniquement l’objectif mondial d’équilibrage entre émissions et absorptions.
  2. Les organisations peuvent uniquement contribuer à la trajectoire vers cette neutralité carbone mondiale.
  3. Les réductions d’émissions et les émissions négatives (aussi appelées « absorptions ») sont distinguées rigoureusement, et comptées de manière séparée.
  4. Le concept de « contribution à la neutralité planétaire » est élargi au champ de la commercialisation de produits et services bas carbone. Les « émissions évitées » sont séparées en deux familles : celles qui correspondent à une réelle baisse absolue du niveau d’émissions, et celles qui ne sont qu’une « moindre augmentation » par rapport à la situation initiale.
  5. La finance carbone peut déclencher des émissions évitées ou négatives, mais ne peut « annuler » les émissions opérationnelles de l’entreprise. Elle est comptée de manière séparée.

Les critères du référentiel

Pour contribuer à la baisse globale d’émissions, une entreprise doit :

1. Réduire ses propres émissions directes et indirectes

2. Réduire les émissions des autres :
– En commercialisant des solutions bas carbone (à certaines conditions)
– En finançant des projets bas carbone en-dehors de sa chaîne de valeur

Pour contribuer à l’augmentation des absorptions mondiales, elle doit :
3. Augmenter les puits de carbone :
– En développant les absorptions de carbone chez soi et dans sa chaîne de valeur
– En finançant des projets d’absorption hors de sa chaîne de valeur

Le tableau de bord de Net Zero Initiative

 

Pour en savoir plus, vous pouvez également découvrir le rapport complet de Carbone4.

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La carte de matérialité

Cultura a initié sa démarche Développement durable en s'appuyant sur la carte de matérialité

Quand on initie une stratégie Développement durable, les premières questions sont souvent : Quels sont nos enjeux? et par où commencer? 

« Presque tous les sujets sont développement durable…

Mais par où commencer ? et sur lesquels Cultura doit porter son attention pour avoir le plus d’impact ?

Ces questions sont le socle de réflexion à la définition de notre stratégie de développement durable. Afin de faire émerger ce qui est vraiment important pour nos parties prenantes (nos collaborateurs, nos clients, nos fournisseurs, nos partenaires, des acteurs du monde de la culture, des ONG, des experts bois…) et créateur de valeur pour Cultura, nous avons choisi de faire une carte de matérialité. »

Stéphanie Moreau, Leader du Développement Durable chez Cultura

La carte de matérialité (ou analyse de matérialité) est un outil, venu du monde de la finance, qui hiérarchise les enjeux RSE selon leur pertinence pour l’entreprise et les parties prenantes.

L’analyse de matérialité se déroule selon les étapes suivantes :

  • Identification des enjeux économiques, environnementaux et sociaux
  • Priorisation par les parties prenantes
  • Evaluation des impacts
  • Représentation sur une matrice

Cette matrice devient alors un élément essentiel de définition de la stratégie Développement Durable.

« Chez Cultura, nous nous sommes faits accompagner par le cabinet Prophil dans cet exercice.

Nous avons réalisé 23 interviews auprès de nos parties prenantes internes et externes, et 2 questionnaires on line adressés à 300 passeurs de culture (interne) et 600 clients, qui ont permis d’identifier 21 enjeux. Leur priorisation est en cours à travers plusieurs ateliers internes. 

Pour moi, au-delà de l’exercice, c’est une démarche collective qui permet d’embarquer toutes nos parties prenantes de façon objective. »

 

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L’analyse du cycle de vie (ACV)

Les experts utilisent l’analyse du cycle de vie dans le cadre de leur démarche RSE

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Une analyse de cycle de vie d’un produit va permettre de connaître les composants ou les étapes qui ont le plus d’impact sur l’environnement. Des bases solides qui permettent une démarche d’éco-conception efficiente

Patrice ZIROTTI, Manager Projets Environnement Auchan Retail France

L’analyse de cycle de vie est un outil précieux pour partager les enjeux d’amélioration d’un produit ou service avec les équipes concernées: équipe travaux pour l’ACV d’un bâtiment, équipe de la conception produit pour l’AVC d’un produit, équipe entrepôt pour l’ACV d’un service livraison, etc. elle permet de partager les progrès quand on change une matière, un transport, un process de fabrication. La certification par un tiers permet de communiquer jusqu’au client final.

Caroline BOTTIN, Responsable RSE KIABI

ON DÉCOUVRE !

L’analyse du cycle de vie est l’outil le plus abouti en matière d’évaluation globale et multicritère des impacts environnementaux. Cette méthode normalisée permet de mesurer les effets quantifiables de produits ou de services sur l’environnement.

 

 

 

Une analyse multi-étapes et multi-critères

 

Toutes les étapes du cycle de vie d’un produit  sont prises en compte: extraction des matières premières énergétiques et non énergétiques nécessaires à la fabrication du produit, distribution, utilisation, collecte et élimination vers les filières de fin de vie ainsi que toutes les phases de transport.

Une ACV se fonde sur plusieurs critères d’analyse des flux entrants (ex : matériaux, minerais, amont agricole gaz, pétrole…) et sortants (déchets, émissions gazeuses, liquides rejetés).

On appelle « flux » tout ce qui entre dans la fabrication du produit et tout ce qui sort en matière de pollution.

L’ACV est une démarche normalisée (ISO 14040). Elle fait appel à des bases de données souvent payantes d’impacts et d’émissions ainsi qu’à des outils de calculs évolués.

 

Tee-shirt et Lait… des exemples d’ACV !

 

ACV d’un tee-shirt homme-Kiabi

 

 

ACV de briques de lait 6x1L-Auchan

 

 

Un coût qui dépend de son utilisation

Pour une ACV utilisée en interne: Le coût d’une licence annuelle d’un logiciel ACV qui est d’environ 3000€.

Pour une ACV communiquée en externe: Plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Pour pouvoir être communicable, une ACV doit faire l’objet d’une revue critique par des experts indépendants qui vont évaluer la robustesse de la méthode employée, la qualité des informations collectées et la précision des calculs et des conclusions qui en découlent. Cette exigence explique son coût élevé.