Vitex, de quoi s’agit-il?

Le chantier Acts and Facts Valorisation Textile, réunit des enseignes qui souhaitent mutualiser leurs efforts.

A travers ce chantier, Auchan, Décathlon, Kiabi, Grain de Malice, Pimkie, et Rouge Gorge ont lancé le projet Vitex pour collecter, trier et valoriser les produits textiles.

Valoriser c’est quoi en pratique ? 

La valorisation textile peut prendre plusieurs formes : réutiliser via la vente de produits de 2nde main, réemployer sous forme de chiffons industriels, recycler pour refaire un autre vêtement ou du linge de maison et enfin recycler sous d’autres formes. 

C’est une démarche citoyenne qui implique les collaborateurs de nos magasins, nos clients mais aussi toute une filière industrielle qui cherche des débouchés « circulaires ».

Pourquoi faire ce projet ensemble ?

« Le ramassage de petits volumes est de moins en moins rentable pour les acteurs de la collecte et du tri. Mutualiser nos gisements permettra un meilleur service aux magasins et plus de possibilités de recyclage en bout de chaîne : une démarche gagnant-gagnant ! »

Caroline BOTTIN, CSR manager / responsable RSE  Kiabi Human Team

En amont du projet 

En amont du projet, Kiabi collecte déjà les textiles en fin de vie dans 100% de ses succursales françaises depuis le 1er mars 2021, soit plus de 240 magasins, grâce à des bornes de dons en magasin.

Les premiers pas de Vitex

La première étape du projet consiste à évaluer les volumes probables de collecte. Ces données sont partagées avec plusieurs acteurs de la filière à l’échelon régional pour créer des boucles locales.

Les prochaines étapes :

D’ici septembre, le projet Vitex souhaite mettre en place la collecte dans le Nord Pas de Calais, l’Ile de France et la région Alpes dans les enseignes volontaires et caractériser les gisements : quelle part de réutilisation est possible? Quelle part de recyclage ? 

En parallèle, les entreprises recherchent des  partenaires industriels pour utiliser au maximum les matières premières revalorisées : coton, polyester, polyamide et surtout les nombreux mélanges intimes bien moins faciles à recycler mais qui représentent + de 50% des produits finis.